Tourist information

 

Changing money

The monetary unit of Tunisia is the dinar (TND), which is divided into 1000 millimes.
50,-,20,-,10,- and 5,-dinars notes and 5, - and 1, - dinar coins as well as 500,-, 100,-, 50,-, 20,-, 10,- and 5,- millimes coins are in circulation. 
A Tunisian Dinar (TND) is approximately 0,339 Euro or 0,417 US$. The TND is not convertible abroad so be sure to change only what you need. All foreign currency or traveler's cheque can be converted into dinars. The dinar is available from banks, money changers and hotels during the day. There are cash machines almost everywhere, where withdrawals can be made using Visa or MasterCard. Credit cards (American Express, Dinners Club, MasterCard or Visa) are accepted by all tourist establishments as well as many shops and restaurants. You can also re-exchange, when leaving Tunisia (at the airport), the dinars that you would not have spent, on presentation of Exchange receipts. So keep them in that event.



Important links

Below are links to several important links with information pertaining to visiting Tunisia and the visas and permits required:
 
  • Visiting Tunisia
  • Formalities of the visa
  • Countries without visas for visiting Tunisia
  • Do you need a Temporary Resident Visa (TRV) to visit Tunisia?
  • Where to send your TRV application
  • Visa Form
  • Tunis en quelques mots

    Tunis, Carthage, Sidi Bou Said, La marsa, souks et musées... sont autant d'endroits magiques à découvrir.

    Tunis El Médina

    La visite de la médina, ville ancienne, revêt une signification particulière. Elle est l'occasion d'un voyage dans le temps qui introduit, pas à pas, et à travers un dédale aux subtiles compositions d'ombres et de lumières, au coeur historique de la ville de Tunis, ce lieu vénérable qu'il faut savoir découvrir d'un regard attentif avant de se laisser conquérir par son charme.

    Par son importance géographique et humaine, par son style architectural et son organisation spéciale typique, cette cité représente un modèle accompli de la civilisation urbaine arabe en terre du Maghreb, et que l'organisation internationale de l'UNESCO a élu au patrimoine culturel de l'humanité et dont la sauvegarde concerne désormais la communauté universelle.

     

    Elle fut fondée il y a de cela treize siècles, sur une étroite bande de terre séparant le lac Sedjoumi du lac de Tunis, sur le site d'un marché rural où convergeaient, jadis, les grandes routes sillonnant l'Africa romaine. C'est en ce lieu favorable à la rencontre et au commerce de hommes que Hassen Ibn Nooman, vainqueur de la Carthage byzantine, choisit de bâtir une mosquée la Zitouna -de l'olivier- au nom emblématique. Acte fondateur par excellence, la construction du monument sacré devait décider du tracé futur de la ville qui évinca Kairouan et Mahdia et assuma, seule, le rôle de capitale en ses multiples fonctions : religieuse, résidentielle, politique et économique. La ville est un espace clos, ceinturé de remparts et communicant par des portes avec l'extérieur.

    Se suffisant à elle même, la ville abrite demeures, palais, cimetières, mausolées, hammams, écoles, medersas, fours, entrepôts, échoppes d'artisans, places et jardins. Placée sous la protection de son saint patron Sidi Mahrez, couronnée de blanches coupoles, de terrasses et de minarets élancés, la médina se développe en une trame serrée de constructions assemblées en grappes et parcourues par un dense réseau de rues, ruelles et impasses. L'ensemble du plan de la cité obéit à la règle de préservation de l'espace intime Haram et la séparation entre quartiers résidentiels et d'activité commerçante. Ainsi, le quartier commerçant initial s'est installé autour de la mosquée, formant un quadrilatère où sont rassemblés -comme autant d'alvéoles d'une ruche- les corps de métiers nobles : libraires, parfumeurs, soyeux, fabricants de chéchias, brodeurs, tailleurs, bijoutiers, celliers, épiceries fines, la hiérarchie des corporations repoussant les métiers plus bruyants ou polluants vers la périphérie de la cité. Corps vivant, la médina conserve son mystère et son charme indéfinissable, tout en sachant se faire accueillante.

    L 'histoire de Tunis en bref

    Rebatie sur l'ancien site de Tounes lors de la conquête arabe de l'Ifriqiyya (VIIème s.) , Tunis fût très rapidement dotée d'équipements portuaires. Pendant la brève période du régne Aghlabide (894-905) elle fût encore la capitale de l'Ifriqiyya. Avant de faire de Mahdia et de Kairouan leurs capitales respectives, les Fatimides et les Zirides ont aussi régnés sur Tunis (909-1057). En 1160, les souverains berbères Almowahades ont continué de la prendre comme capitale. Tunis a connu son âge d'or de 1228 jusqu'en 1574 avec les Hafsides qui est une dynastie maghrébine issue des Almohaves qui la prirent aussi comme capitale de leur royaume. Prise par les Ottomans en 1574, elle perd son statut de capitale et traverse une période de prospérité commerciale grâce à ses communautés marchandes et à la piraterie (c'est l'âge d'or de la "course"). Sous les Husseinides (XVIIe-XVIIIe s.), elle connaît une activité architecturale intense et acquiert l'aspect qu'elle a conservé.

     

     

    Banlieues de Tunis

    1- Carthage

    Détruite pas moins de trois fois, aux époques punique, romaine et après le départ des croisés de St louis, Carthage est toujours présente. Certes, il n'en reste que peu de vestiges, mais cependant, les Ports Puniques, le Tophet, les Thermes d'Antonin, l'Antiquarium de la colline de l'Odéon et le Musée de Carthage. Que de trésors, témoins de ce haut lieu de l'histoire. C'est de la colline de Byrsa qu'il faut admirer le golfe de Tunis où le Djebel Boukornine paraît flotter au dessus d'une eau immobile et bleue. 
    Bien des peintres de "l'Ecole de Tunis" ont été fascinés par cet étonnant mariage de la montagne et de la mer, et l'ont immortalisé.

     

     

    2- Sidi Bou Said

    Site protégé, implanté sur les flancs du djebel El Manar, surplombant la côte de Carthage et le golfe de Tunis, l'ancien village maraboutique de Sidi Bou Saïd est un petit paradis aux couleurs de la Méditerranée. Au fil des ruelles pavées, le visiteur découvre l'enchevêtrement des maisons vêtues de chaux blanches rompues par le bleu des fenêtres à moucharabieh, balcons en fer forgé. Les lourdes portes cloutées s'ouvrent sur des jardins secrets tapissés de céramique et ceints de bougainvillées.

    3- Musée du Bardo

    Le Bardo est aujourd'hui l'un des plus importants musées au monde. Sa réputation tient à la qualité et à la variété de ses pièces archéologiques, joyaux issus d'une histoire tunisienne riche de plusieurs millénaires et de plusieurs civilisations. Cependant, le bâtiment, lui aussi, ne manque pas d'intérêt. Construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle, cet espace devait répondre à une destination palatiale plutôt qu'à une fonction culturelle; cependant, devenu musée en 1882, baptisé de ce fait musée Alaoui -du nom du souverain de l'époque, Ali Bey (1882-1902)-, il connut une heureuse transgression d'usage qui en fit un haut lieu de culture et de civilisation. En 1899, les autorités de l'époque lui adjoignirent un second espace, le petit palais qui désormais allait abriter les collections d'art islamique. De par leur qualité architecturale, ces deux palais sont aujourd'hui partie intégrante du musée national.
    Aménagés pour les besoins de leur nouvelle destination, ces bâtiments connurent certaines modifications ; toutefois, ils ont préservé leur cachet initial, originel. Puisant dans les canons de l'architecture tunisoise -mariant des influences diverses, notamment maghrébines, turques et italiennes-, le Bardo comportait de nombreuses salles aux fonctions différenciées, autant d'espaces qui se distinguent par leur convivialité et par l'originalité de leur ornementation. Il en va ainsi de :

     la salle de réception avec sa grande coupole à seize pans en bois découpé et peint de couleurs chatoyantes sur fonds d'or;

     le grand patio couvert et son plafond d'où pendent quatre lustres accrochés à des pendentifs revêtus d' ornements moulés en plâtre;

     la salle de musique avec son plafond décoré de motifs floraux et avec ses deux tribunes, l'une réservée aux femmes -les princesses-, l'autre aux musiciens ; celle-ci étant soutenue par de fines colonnettes en marbre blanc et incrustées de baguettes en marbre rouge;

     les appartements privés où prédomine un décor mural fait de revêtements finement découpés dans le plâtre et présentant des entrelacs, des méandres, des noeuds et des rinceaux, autant de motifs réalisés d'après la technique dite « nakch Hdida »;

     les panneaux de faïence qui couvrent différents murs, véritables tableaux admirablement exécutés...

    Ainsi, de par sa conception, de par son décor, le musée du Bardo est aussi un monument historique à part entière ! Venons-en maintenant aux collections et aux splendeurs logées et exposées dans ces espaces ! Que dire d'autre sinon que certaines d'entre elles sont uniques, exceptionnelles ! Prenons la mosaïque ! Certes, il s'agit là de a plus importante collection au monde : histoire, mythologie, religion, vie quotidienne, autant de thèmes et de scènes qui se bousculent dans un grand chatoiement de couleurs et de tons !

    Voici Virgile écrivant l'Enéide ; voilà Ulysse attaché au mat du navire ! Que de rythmes, ceux du temps (les quatre saisons ou les signes du zodiaque), ceux des hommes (scènes de la vie quotidienne, les travaux, la chasse, les loisirs, les combats de gladiateurs, les jeux du cirque...), ceux de la culture !

       

    Bien entendu, le Bardo recèle bien d'autres collections et d'autres pièces qui relèvent de la culture matérielle tunisienne conjuguée à tous les temps, de la préhistoire à nos jours. Tous sont tous les témoins d'une Tunisie plurielle, ouverte et conciliante ! Là aussi, l'histoire s'égrène au fil des oeuvres ; les haltes sont nombreuses depuis l'hermaïon d'el-Guettar vieux de 40.000 ans jusqu'à la collection ethnographique relative à la vie quotidienne dans la Tunisie moderne !